Des muscles tendus
Ceux-ci peuvent entraîner des maux de tête, de cou et de dos. Le grincement des dents est également un signe de tension nerveuse.
Plus qu’une semaine avant l’examen. Vous fixez la montagne de livres sur votre bureau. Il vous reste tellement à assimiler! Mais malgré tous vos efforts, vous peinez à vous concentrer: vous êtes fatigué-e et nerveux-se. Lorsque vous êtes enfin dans votre lit, impossible de trouver le sommeil. Et une fois endormi-e, vous vous réveillez bien trop à l’avance et être pris-e de panique dans la perspective de l’examen…
Au fond, c’est «seulement» un examen, vous n’êtes pas en danger de mort. Cependant, votre corps passe quand même en mode crise. Il sécrète des neurotransmetteurs et des hormones du stress (p. ex. adrénaline, noradrénaline) et mobilise toutes ses ressources.
Le flux sanguin s’intensifie dans votre cerveau et vos muscles, qui nécessitent beaucoup d’oxygène.
Le cerveau (responsable des processus cognitifs complexes) passe le relais au tronc cérébral. Cette partie «guidée par l’instinct» de votre cerveau ne travaille pas avec autant de précision, mais elle est nettement plus rapide.
Une fois la situation de stress surmontée (le tigre est parti, l’examen est terminé), toutes les fonctions du corps reviennent à la normale. Si vous êtes capable de vous détendre après les phases de tension, vous n’aurez aucune difficulté à supporter les périodes de pression occasionnelles.
Problème: le stress permanent
Le stress commence à poser problème quand il s’étend sur une période prolongée, sans phase de relaxation intermédiaire. Il arrive bien un moment où le corps réagit contre la situation de stress. A titre d’exemple, la digestion se remet en route et le cerveau reprend les commandes.
Le reste de votre organisme, lui, continue à lutter contre la situation de stress, comme une voiture qui accélérerait avec le frein à main. Avec le temps, le stress chronique vous épuise.
A défaut d’une réaction immédiate, vous mettez votre santé en danger.
Au fond, c’est «seulement» un examen, vous n’êtes pas en danger de mort. Cependant, votre corps passe quand même en mode crise. Il sécrète des neurotransmetteurs et des hormones du stress (p. ex. adrénaline, noradrénaline) et mobilise toutes ses ressources.
Votre rythme cardiaque, votre tension artérielle et votre glycémie augmentent.
Une fois la situation de stress surmontée (le tigre est parti, l’examen est terminé), toutes les fonctions du corps reviennent à la normale. Si vous êtes capable de vous détendre après les phases de tension, vous n’aurez aucune difficulté à supporter les périodes de pression occasionnelles.